Après le séisme du 12 janvier 2010, reconstruction d’un orphelinat accueillant 150 enfants répartis en 3 bâtiments par tranches d’âge ; avec une école, un réfectoire, une infirmerie, un centre administratif et d’accueil des familles.
Projet intégrant la démarche environnementale, ainsi que les règles constructives parasismiques et para-cycloniques.
Le projet en 10 axes
Inscrire le projet dans le lien social qu’il génère
Un tel projet bouscule les habitudes.
Dans le contexte d’urgence, nous n’avons pas occulté la durabilité et le confort, aussi bien celui des enfants que celui de l’encadrement.
Nous avons souhaité un projet qui contienne en potentiel ses évolutions futures - aussi bien techniques que spatiales - afin que chaque intervenant puisse faire bénéficier de ses expériences et apporter ses compétences.
L’exemplarité de la mise en œuvre de ce projet, tel qu’il a été conçu, aura un impact social et environnemental dans ce pays en reconstruction.
Une sobriété d’occupation de la parcelle
La compacité de l’ensemble des 8 bâtiments, regroupés de part et d’autre de la circulation centrale abritée, permet d’économiser l’emprise au sol sur la parcelle.
Une simplicité de la géométrie des bâtiments
La forme simple et orthogonale de chaque bâtiment a le double avantage :
premièrement, d’optimiser les performances parasismiques et para-cycloniques
deuxièmement, de standardiser les éléments structurels générant économie et facilité de réalisation
Une typologie architecturale locale
Les pignons évoquent un alignement de “cases”.
Les liaisons entre les bâtiments sont un signe des toitures traditionnelles.
L’utilisation du bois, comme matériau ancestral.
Une ergonomie exemplaire
Fluidité des circulations.
Un système constructif privilégiant les “solutions sèches”
Bois assemblés par boulons.
Fondations par “Technopieux” (pieux vissés à sec).
Des dispositions constructives parasismiques & para-cycloniques
Principe constructif “dissipatif.
Une conception de parois adaptées au climat
Ossature bois, remplissage en terre crue.
Une étude particulière sur la couleur
André Malraux a dit “les Haïtiens sont un peuple de peintres” :
Chaque pignon, similaire dans sa forme, sera identifié par une couleur différente.
Une protection aux pluies importantes
La “rue” traversante forme un lien couvert entre les fonctions.
Maître d’ouvrage : Association Haïtimoun Surface : 3520 m²